Le 7 juin prochain, Mme Brigitte Robidas o.o.d. quittera ses fonctions après deux mandats à titre de présidente de l’Ordre. Nous ne pouvons passer sous silence tout le chemin parcouru depuis son arrivée à ce poste et nous tenons surtout à la remercier pour son travail remarquable.
Avant d’être élue à la présidence pour un premier mandat en 2016, Mme Robidas avait été secrétaire de l’Ordre de 1995 à 2002, puis administratrice en 2002 et 2003. Grandement impliquée à tous les niveaux, elle a participé au cours des années à plusieurs comités, dont le Comité sur les standards de la profession, le Comité pour la qualité et l’amélioration continue, le Comité de la formation et le Comité des règlements. Pendant toutes ces années et jusqu’à aujourd’hui, elle a travaillé avec acharnement, sans compter les heures, à faire avancer plusieurs dossiers, toujours pour la protection du public.
Opticienne depuis 1985 et enseignante au Cégep Édouard-Montpetit depuis 1991, elle a contribué et contribue toujours à la formation de nombreux opticiens et opticiennes, et continue à partager sa passion pour l’optique quotidiennement avec les étudiants qu’elle côtoie.
Ses collègues administrateurs diront d’elle que son élection en 2016 a été un vent de changement que les opticiens attendaient et qui a redonné espoir à plusieurs membres de l’Ordre des opticiens d’ordonnances du Québec.
Depuis six ans, Mme Robidas a entrepris des modifications majeures qui s’imposaient en termes administratifs et logistiques. Elle a également travaillé à moderniser l’image et les communications de l’Ordre. À titre d’exemple, grâce à son implication et à son dévouement, elle a affirmé la position des opticiens du Québec comme des professionnels de la santé en collaborant avec le gouvernement au grand mouvement « Je contribue ».
Mme Robidas peut tirer sa révérence avec la tête haute. Elle part après avoir donné à l’Ordre une vision claire de ses objectifs et de sa mission et après lui avoir redonné une bonne santé financière. En notre nom à tous, nous la remercions d’avoir fait tout ce travail de fond afin de permettre à notre profession d’occuper l’espace qui lui revient.
Merci Madame Robidas, ce n’est qu’un au revoir.